C’est pour une scène partagée que les Conteuses de Pas se sont formées en 2014. Elles avaient réuni voix, vielle à roue, harpe et percussions, pour le temps d’un bal… mais se sont tant amusées à faire de la musique ensemble qu’elles ont continué sur cette lancée, avec beaucoup d’enthousiasme et de bonheur.
Issues chacune d’horizons musicaux très différents, du classique au jazz en passant par la tradition orale et la musique du monde, elles trouvent dans le dialogue de leurs influences, une nouvelle matière musicale à travailler ensemble.
Le groupe existe aujourd’hui en deux versions, une pour le concert avec la formule « Chants de passage » (trio) et une pour le bal (quatuor)
Après une première approche du chant dans l’enfance au sein d’une chorale généraliste, elle s’oriente à l’adolescence vers le jazz qu’elle pratiquera quelques années. C’est en cherchant une musique plus reliée à la terre, qu’elle découvrira le chant classique d’Inde du Nord, cultivant la modalité et le rapport au bourdon qui l’amèneront ensuite au chant traditionnel. Formée au gré des stages et des bals aux danses, au style de chant et au répertoire, c’est avec les Conteuses de pas qu’elle passera finalement du parquet à la scène. Elle a depuis rejoint les groupes Noiranomis et Passant par Paris.
Intéressée depuis l’enfance par la musique ancienne et les modes d’expressions traditionnels, il lui faudra la découverte des veillées de chant pour se lancer finalement dans une pratique régulière qu’elle affinera à l’aide de stages avec des passeurs de mémoires et l’écoute de nombreux collectages. Attirée par le blues et les sons flottants, elle en parsème sans remords ses arrangements. Vous pourrez également l’entendre chanter avec le groupe Barrues.
Sa première approche de la harpe se fait par l’apprentissage de la harpe classique. Mais son désir de jouer avec d’autres se heurte aux dimensions de l’instrument, ce qui l’amène à choisir la harpe bohémienne, à l’ambitus équivalent à celui de la harpe celtique mais légère et transportable. Sa découverte des musiques traditionnelles italiennes la lance dans le domaine du chant et de l’accompagnement, convertissant la harpe en un instrument aussi rythmique qu’il est naturellement mélodique. Elle joue également avec de Duo Plume à destination des tous petits.
Originaire du Nivernais, Lucien parcourt les bals depuis 23 ans, et c’est par l’intermédiaire de la danse qu’il va découvrir la vielle à roue, un an plus tard. Depuis maintenant une quinzaine d’années, on peut l’entendre comme musicien d’atelier et de bal pour « Le grand bal de l’Europe ». Il travaille pendant deux années avec le regretté cabrettaïre José Roux, avec qui il sortira un CD en 2012, et dans les groupes Face-à-Phasmes (deux CD en 2012 et 2016) et Los Cinc Jaus (deux CD parus en 2017 et 2019) et quelques invitations sur des projets ponctuels. Depuis 2018, il a rejoint la formation « Zoziaux » avec Samuel Jaeger et Carole Marque-Bouaret, pour un bal pour enfants à thème. Il anime aussi des stages de vielle à roue et a sorti son premier album solo en 2021.
C’est à 14 ans que Cécile pousse la porte du conservatoire, exaltée par le son de l’alto, ce « gros violon ». Entre autres cordes à son arc, elle souffle, tape, pince et surtout, chante ! Elle assaisonne très vite sa pratique classique d’autres influences éclectiques, puis se tourne vers la pédagogie de la musique.
Et soudain, la rencontre du bal folk : les mélodies quittent le pupitre et les grandes audiences immobiles pour aller faire virevolter sur les parquets.
Son premier contact avec la musique sera le piano. Mais à 10 ans, elle se tourne vers la vielle à roue. Un choix pas si surprenant dans son Berry natal, dont l’instrument est l’emblème, et où les bals folks font partie du décor. Son apprentissage se fait en parallèle au conservatoire classique, et « sur le terrain » dans les bœufs où l’on se forge un répertoire à l’oreille. Elle chante depuis longtemps, principalement en faisant la vaisselle, mais c’est avec les Conteuses de Pas qu’elle commencera à donner de la voix en public.